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Jean-Pierre Catoul, né le 14 août 1963 à Huy en Belgique .
Il est décédé le 22 janvier 2001 à l'age de 37ans à Kraainem 
C'est un violoniste de jazz belge qui jouait un mélange de jazz et de musique rock, ce qui se traduit par Jazz-Rock.

Dès l'âge de 6 ans Jean-Pierre Catoul se passionne pour le violon, . Outre l'instrument, il étudie le solfège et l'harmonie au Conservatoire de Liège. C'est là aussi qu'il passe par les regrettés séminaires de jazz, bénéficiant de l'enseignement de Michel Herr, du saxophoniste et flûtiste Steve Houben ainsi que du trompettiste Richard Rousselet.
En 1986, il a 23 ans il entre dans le quatuor à cordes de William Sheller pour lequel il compose et arrange plusieurs titres. Ce dernier n'avait pas assez de mots pour clamer son enthousiasme vis-à-vis du jeune Belge qui a fini par devenir le directeur musical du «Symphomane».

Il joue pour bon nombre de chanteurs comme Barbara, Stefan Eicher, Alain Souchon, Alain Bashung, Pierre Rapsat...

Didier Lockwood avec lequel il est venu étudier un temps à Paris, dit de lui à Jacques Gay, responsable du Centre Stéphane Grappelli, qu'il est le violoniste de jazz qui va rapidement s'imposer au sommet.

Il participe à plusieurs concerts de Stéphane Grappelli.
Il enregistre "Modern Gardens" un Cd de Jazz Rock réussi

En 1992 Il est Directeur musical de JUMP Orchestre des violonistes de jazz Européens constitué par le centre Violonis Stéphane Grappelli avec: Jean Pierre Catoul, Uli Bartel, Mic Oeschner, Krzesimir Debski, Frederic Tari, Ivan Paduart, Pierre Boussaguet.
Il participe au festival Jazzaparc 1992 au sein de Jump, en tant que directeur musical.

En 1993, Stéphane Grappelli souhaite réaliser son 85ème anniversaire avec Jump, cet orchestre de violon jazz Européen à la Halle aux grains de Toulouse. Le projet très avancé a du être annulé au grand mécontentement de Stéphane Grappelli qui adorait jouer avec Jean Pierre Catoul.
Pierre Blanchard devait représenter la France au sein de la formation comprenant les violonistes de Belgique, Allemagne, Pologne, France. Jacques Delors, président de la Commission Européenne était très heureux d'assister à l'évènement et très déçu de son annulation forcée.

Il enregistre "Import Export"
Puis "Other Worlds". L'univers de Jean Pierre Catoul ne s'embarrasse pas de frontières: jazz et musiques du monde s'y enrichissent mutuellement, comme en témoignent les disques avec l'accordéoniste Gwenaël Micault dans ce CD comme dans d'autres

Le 16 juin 1995, à Forest National, il dirige la section de cordes pour Robert Plant et Jimmy Page de Led Zeppelin . Il sera réengagé pour les Pays Bas.

Pour le concert de l'Independance day indien du 26 janvier 1998, Le centre Stéphane Grappelli lui propose de venir jouer avec L. Subramaniam devant tout le gouvernement Indien pour honorer Stéphane Grappelli décédé un mois plus tôt et né un 26 janvier, date de l'independancece day Indien. Ce n'est finalement pas possible pour raisons protocolaires, ni pour lui ni pour Jean Luc Ponty contacté également.

Il enregistre plusieurs autres albums, mais sa discographie reste limitée en raison de sa disparition soudaine.
Son duo avec le pianiste Charles Loos, intitulé «Sad Hopes» (!), restera son dernier enregistrement.
Tangos ou traditionnels turcs y font bon ménage avec un «Three for two» à la Stéphane Grappelli tant dans le titre que par le style.

En effet, en 2001 la carrière très prometteuse de Jean-Pierre Catoul est subitement stoppée quand au retour d'un concert, sa voiture est percutée par celle d'un chauffard poursuivi par la police. Il meurt sur le coup le 22 janvier 2001.

Les obsèques de Jean Pierre Catoul on lieu le 26 janvier 2001, est-ce un signe ?
On se serre dans la petite église de Wanze.
La foule est dense jusqu'au parvis de l'édifice. Des anonymes, des personnalités politiques et le gratin du jazz belge sont présents. Tous sont venus dire adieu à Jean-Pierre Catoul, le grand violoniste de jazz décédé quelques jours plus tôt dans un accident de voiture.

La Commune de Wanze possède désormais une salle de spectacle dénommée "Salle Jean-Pierre Catoul"