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Jean Luc PONTY - né le 29 septembre 1942

jean Luc Ponty violon jazzjean Luc Ponty au fait de sa carrièrejean Luc Ponty violoniste de jazz Françaisjean Luc Ponty Portrait
Jean Luc Ponty violoniste de jazzJean Luc Ponty violoniste de jazz Françaisjean Luc Ponty portraitjean Luc Ponty , Tony Williams, stanley Clarke
Jean Luc Ponty jeune au début de sa collaboration avec Frank Zappajean Luc Ponty et Frank Zappa en répétitionjean Luc Ponty et Frank Zappa
jean Luc Ponty et stéphane GrappelliJean Luc Ponty, pochette de disqueJean Luc PontyJean Luc PONTY violon jazz
Jean Luc Pontyjean Luc Ponty et son Zeta Blanc
jean Luc Ponty et son violectra 6 cordesGuy Nsangué bassiste de Jean luc Pontyjean Luc ponty dans son appartementJean Luc PontyJean Luc Ponty
__ Jean Luc PONTY au fait de sa jeune carri ère aux USA
__ Jean Luc PONTY et son violon électrique
__ Jean Luc PONTY jouant son Barcus berry 5 cordes qu'il affectionne
__ Jean Luc PONTY portrait
__ Jean Luc PONTY portrait à l'époque ou il commence une carrière sous son propre nom
__ Jean Luc PONTY live en concert
__ Jean Luc PONTY portrait à l'époque des premiers disques chez Atlantic
__ Jean Luc PONTY avec Tony Williams le fameux batteur et stanley Clarke non moins fameux bassiste /contrebassiste
__ Jean Luc PONTY en répétition avec Frank Zappa
__ Jean Luc PONTY en répétition avec F. Zappa
__ Jean Luc PONTY en concert sur scène avec Frank Zappa devant des foules immenses
__ Jean Luc PONTY enregistrement avec Stéphane Grappelli
__ Jean Luc PONTY photo en concert
__ Jean Luc PONTY pochette de disque célèbre
__ Jean Luc PONTY portrait d'artiste
__ Jean Luc PONTY photo avec son violon Zeta
__ Jean Luc PONTY et son zeta blanc
__ Jean Luc PONTY avec son ancien violectra 6 cordes.
__ Guy NSANGUE Bassiste très apprécié de Jean Luc Ponty
__ Jean Luc PONTY chez lui avec son Barcus Berry 5 cordes, qu'il affectionne ( Subramaniam a le même)
__ Jean Luc PONTY photo en concert plus agé
__ Jean Luc PONTY photo jeune en concert avec les mothers of Invention et Frank Zappa


jean Luc Ponty famous French-American jazz violonist
Jean Luc PONTY en 3 videos


Festival Antibes 1964
Georges Arvanitas (piano), Guy Pedersen (contrebasse), Daniel Humair (batterie)
"Rhythm-a-nin” de Thelonious Monk



Jean-Luc Ponty & his Band
In Concert (Warsaw 1999)
"Enigmatic Ocean“ (by Jean-Luc Ponty)



Jean-Luc Ponty and HR Big Band
Frankfurt Germany (2012)
“The Struggle Of The Turtle To The Sea” (By Jean-Luc Ponty - Arrangement by Jim McNeely)

PAULUS BOWPARTS

Materiel haut de gamme pour archets de violon alto violoncelle et contrebasse.
Les Hausses "Galliane" à angle de 15° conçues par l'archetier "Benoit Rolland" sont fabriquée par PAULUS
et utilisées à merveille par le violoniste Jean Luc Ponty qui nous l'a fait connaitre et expérimenter
pour permettre la réalisation et adaptation sur 2 archets par l'excellent archetier Français François Grimaux








Jean Luc Ponty - Biographie

Dans les annéees soixante est apparu le style révolutionnaire de Jean LUC PONTY. Compositeur hors pair, le fameux violoniste de jazz a exercé une influence majeure sur le jazz mondial.
Toujours en exercice il est le musicien français vivant le plus connu et respecté au monde.
 
Né à Avranches le 29 septembre 1942 , fils de musiciens (son père était professeur de violon, sa mère professeur de piano), Jean-Luc Ponty commence le violon dès son plus jeune âge sous le regard attentif de ses parents qui enseignent tous les deux la musique. Adolescent, il quitte l'enseignement traditionnel pour travailler plus intensément le violon, ce qui lui permet d'entrer à l'âge de 16 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Premier prix de violon  classique en  1960, au Conservatoire national supérieur de musique de Paris, (co 1er prix avec Jean Moulière).
Son attirance pour le jazz provient de l'écoute de Miles Davis  et de John Coltrane. C'est d'ailleurs avec la clarinette et le saxophone qu'il se lance dans le jazz.

Un soir dans un club, n'ayant que son violon il fait la jam et se rend compte qu'il peut jouer du jazz sur cet instrument et depuis ne fait du jazz qu'au violon.

Il découvre l'existence de Grappelli qui jouait peu à cette époque, le swing ayant fait les frais de la vague “yéyé” et du bebop dans le Jazz. Ils se rencontrent et jouent quelques fois ensemble. La musique de la génération de Ponty étant le Bebop, non le swing, malgré l'admiration sans bornes qu'il avait pour Grappelli, il s’est plutôt tourné vers le violoniste Stuff Smith dont le jeu de trompettiste lui correspondait. 

Il visitait régulièrement Stéphane Grappelli chez lui avec lequel il a noué des relations profondément amicales.
Il n'a pas recherché l'influence de Stéphane Grappelli, qu'il appréciait pourtant beaucoup, le swing n'étant pas pour lui le fil conducteur de son inspiration.

On peut dire sans risque de se tromper, que la maestria avec laquelle Grappelli s'exprime dans le swing a beaucoup aiguillonné Jean Luc Ponty pour qu'il se découvre une façon bien à lui de faire vivre le violon jazz & jazz improvisé ... il a rapidement réussi à atteindre cet objectif grâce au bebop, à l'empreinte puissante de Stuff Smith et de son solide bagage classique!

Musicien de studio et violoniste aux concerts Lamoureux le soir en smoking et jazzman la nuit en tenue décontractée, il jouait au Caméléon notamment avec le HLP trio : Daniel Humair, Eddie Louis et lui.
Il lui faut choisir vraiment entre le Jazz et le classique. Tout comme Michel Warlop, qui était 50 ans avant dans la même situation, il opte pour le jazz.

Le son mat, rugueux et puissant, sans le moindre vibrato, le distingue du son de Stéphane Grappelli. Il crée un style de violon radicalement nouveau qui relance l'intérêt pour cet instrument dans la musique de jazz. Les critiques de l'époque disent qu'il est le premier violoniste de jazz se montrant aussi passionnant qu'un saxophoniste.

1964, Festival d'Antibes
1966 Violin summit à Bâle en Suisse avec Stéphane Grappelli et Svend Asmussen. La modernité de son style apparait de façon éclatante et tranche avec celui de la vieille école du jazz swing
1967 Festival de Monterey invité par le modern jazz quartet de John lewis, Ray Brown et Connie Kay. Le succès qu'il rencontre l'amène à signer un contrat avec "World pacific".
Il rencontre Georges Duke

Il obtient en 1967  le prix Django Reinhardt délivré par l'Académie du Jazz et figure sur le double CD 50 ans de prix Django-Reinhardt, sorti chez Nocturne en 2005.

En 1969 il sort un disque avec Georges Duke : "The Jean Luc Ponty experience".

Ce musicien français a obtenu une véritable réputation internationale, d'abord via ses collaborations avec Frank Zappa  et John Mac Laughlin puis, à partir de 1975, en s'inventant une carrière très personnelle, faite de sa grande culture classique, de sa volonté de populariser ses champs d'expression, enfin de son goût pour les expérimentations et les métissages stylistiques qui lui valurent en France nombre de railleurs, même et surtout parmi les ex-plus fervents admirateurs de ce « Coltrane du violon » qu'ils avaient initialement vu en lui.

Depuis son installation à Los Angeles en 1973, il mutiplie les concerts les tournées et les albums.
Une quinzaine de ses albums se sont vendus à plus de six millions d'exemplaires, dont King Kong ( enregistré en 1969) enregistré à partir de compositions de Frank Zappa.
En 1973, à Los Angeles, Frank Zappa lui propose d'intégrer son groupe les"Mothers of Inventions".
Jean Luc Ponty donnera de nombreux concerts avec ce groupe et Frank Zappa - (Hot Rats)1974.
En 1974 il entre dans le Mahavishnu Orchestra de John McLaughlin avec lequel il tourne et enregistre deux albums

Il joue avec le guitariste virtuose Daryl Stuermer avant que celui ci aille rejoindre Genesis en 1978 puis, Phil Collins dont on connait la prolifique carrière solo.
Violoniste purement Bebop à ses débuts, devant la difficulté de survivre dans le peu d'espace et de reconnaissance que lui offrait sa carrière « première version », il cède aux sirènes américaines que furent, pour lui, Georges Duke et Frank Zappa, et se dirige vers le jazz rock en abandonnant les clubs parisiens, tel le Caméléon, qu'il animait lors des années 1960 . Ses expérimentations électroniques furent couronnées de succès, l'artiste obtenant la reconnaissance d'un public plus large - pour preuve les concerts du Mahavishnu Orchestra  au Festival de jazz de Montreux  - bénéficiant bientôt d'assez d'aura pour former ses propres groupes, dirigeant à son tour quelques instrumentistes de grand talent, tels patrice Rushen, Allan Zavod, allan Holdsworth, Dan Sawyer, Leon Chancler, Taffa Cissé, Guy Nsangué, William Lecomte, Thierry Arpino...

Outre une virtuosité époustouflante, aussi doté d'un réel talent de compositeur et de mélodiste, Jean-Luc Ponty a également été un expérimentateur ambitieux, parmi les premiers à combiner le violon à la MIDI, aux effets de distorsions et aux pédales Whah-whah. Immédiatement identifiables, ses sons - en attaque comme en phrasé - sont de véritables signatures, obtenant aussi l'ampleur d'un synthétiseur sur les seules cordes de ses violons.
Il a modifié ceux-ci et a ainsi utilisé un violon électrique à cinq cordes, équipé d'une corde basse accordée en do. Il utilisait également parfois un Violectra, d'abord à quatre cordes puis à six, avec des basses en do et en fa. Le violon Zeta a ainsi remplacé les vieux Barcus Berry  avec lesquels Jean-Luc Ponty avait été un des précurseurs du Jazz rock . Il rejoue cependant sur un Barcus Berry sur son dernier album The Acatama Experience, sorti en 2007.

En janvier 2003, Jean-Luc Ponty tourne en Inde pour la première fois, 7 concerts dans 6 villes pour le Global Music Festival organisé par le violoniste Indien L. Subramaniam sous l'impulsion de l'ambassade de France (tenant sa promesse faite au Centre Stéphane Grappelli via Jacques Gay, ex agent de Subramaniam, d'organiser une vraie tournée/rencontre entre les deux violonistes).
Il est accompagné de son bassiste Guy Nsangué Akwa, et le batteur Billy Cobham qui participe également à cette tournée.

En plus du groupe, il joue régulièrement en duo et en trio :
En 2004, tournée de Rite of Strings (+ Al Di Meola et Stanley Clarke)
En 2005, tournée de Trio! (+ Stanley Clarke et Béla Fleck) ; le 10 octobre 2006, retrouvailles pour un concert unique avec Philip Catherine (+ William Lecomte) et concerts en duo acoustique avec le pianiste Wolfgang Dauner (avec qui Ponty avait souvent joué dans les années 1960).

En 2011 renoue avec Chick Corea et fait des tournées mondiales avec "Return to Forever". Il y retrouve aussi Stanley Clarke et Frank Gambale
Il travaille en 2014 avec le chanteur du groupe Yes, Jon Anderson, avec qui il sort en 2015 un album intitulé Better late than never.

En 2014 il enregistre D-STRINGZ en trio acoustique avec Bireli Lagrene et Stanley Clarke (contrebasse) pour Universal

En 2017 il forme un trio avec Bireli Lagrene et Kyle Eastwood avec lequel il tourne en Europe
En 2017 et 2018 il fait plusieurs tournées avec son groupe “The Atlantic Years” dont les membres étaient dans son groupe des années 80 pour rejouer le répertoire de l’époque, pour le plus grand plaisir de ses fans.   
En 2021 Il décide de faire une pause sur les tournées harassantes préférant désormais se consacrer à des concerts choisis d'un jour.

Sa technique ahurissante, ses phrases sorties d'on ne sait quelle savoureuse imagination, son sens du rythme et ses harmonies raffinées poussées à l'extrême selon une inspiration toujours savamment ordonnée ont enchanté tous les publics du monde et ont influencé de très nombreux jazzmen solistes quels que soient leur instrument et sans aucun doute tous les violonistes de jazz de la planète.

La fille de Jean Luc Ponty Clara Ponty, pianiste, compositrice et chanteuse a enregistré 5 albums sous son nom.




BIOGRAPHIE résumée (jusqu'en 2013) - Jean Luc PONTY



BIOGRAPHIE détaillée (jusqu'en 2013) - Jean Luc PONTY



Biography JEAN LUC PONTY - Short English version



Biography JEAN LUC PONTY - Detailed English version



Voici ce que Jean Luc Ponty a écrit en janvier 2019 dans une édition spéciale de la revue américaine "JAZZ TIME" consacrée aux musiciens disparus en 2018 qui lui avait demandé d'écrire un article sur Didier Lockwood

JAZZ TIME - 2019 January

It was a shock when I learned that Didier Lockwood passed away so suddenly and so unexpectedly in February 2018. He was 14 years younger than me and emerged on the French jazz scene after I moved to California in 1973. I discovered his playing while I was on tour in Europe a few years later. We had a day off in The Netherlands and Magma, a famous progressive-rock band from France, was playing in a club in Amsterdam. I knew the leader and founder of that band, drummer Christian Vander, so I went and saw that they had a young violinist who was playing really well in that avant-garde rock style with a good stage presence named Didier Lockwood. I wasn’t able to get backstage and therefore did not meet him. Shortly after, I was visiting Stephane Grappelli in Paris and mentioned that I just heard this new violinist named Didier Lockwood. Stephane said that he had heard him but was not so impressed. I insisted that Didier sounded good with that band, Stephane then said that he would check him out again. He sure did and even helped Didier’s career take off in jazz. 
In the French media Lockwood is often referred to as the spiritual son of Grappelli. He was inspired by Stephane indeed, but I also could hear, as did musicians and critics, another inspiration which for sure came from me. This was perhaps not so easy for Didier to admit at the beginning of his career until he developed a more personal style. He sent me a letter in 2003 in which he wrote “You have been the trigger of my passion for improvisation, I wanted you to know how much you have counted in my musical life…it is with admiration that I continue to listen to you, considering you as the one who changed the violin destiny.” 
I appreciated his virtuosic approach to improvisation, his passion for jazz violin and his desire to transmit that passion to younger generations. He was quite an entrepreneur and created a music school for improvisation near Paris, where a room is named after Grappelli and another after me. We finally met in 2010,  he offered me to give a master class in his school, which I accepted but it did not happen.
The world of jazz violin will miss him.

Awards

1966 The Django Reinhardt prize in France for his first solo album
1980 Grammy nomination for best pop instrumental in the USA
1992 'Victoire de la Musique' Lifetime Achievement Awardin France
2001 Medal of Honor of the city of Avranches, France, where JLP was born
2007 Jazz Trophy in Germany
2009 Chevalier de la Legion d'Honneur in France
2008 Lifetime Achievement Award in Temuco, Chile
2011 Lifetime Achievement Award in Cork, in Ireland
2012 The Grand Prix of the Sochi Arts Festival in Russia
2012 Lifetime Achievement Award in Nis, Serbia
2016 Lifetime Achievement Award in Zagreb, Croatia
2016 Officier de la Legion d'Honneur in France

Jean Luc PONTY

Discographie non exhaustive et rééditions

Jean Luc Ponty dicographie
jean Luc Ponty discographie suite
jean Luc Ponty discographie
Jean Luc Ponty discographie
jea Luc Ponty
jean Luc Ponty discographie suite
discographie Jean Luc Ponty violin summit avec Grappelli et Stuff Smith


Article de Pierre Breton sur Jean Luc PONTY -
Extrait de l'encyclopédie Universalis


Article de Pierre breton sur jean Luc Ponty



JEAN LUC PONTY
Biographie - version courte


Après des études de violon classique et un premier prix au Conservatoire
Supérieur de Musique de Paris en 1960, Jean-Luc Ponty se tourne vers le jazz.
Grâce à son jeu révolutionnaire il collabore avec les meilleurs jazzmen européens
et américains tels que Eddy Louiss, Daniel Humair, Niels-Henning-Ørsted
Pedersen, John Lewis, Lalo Schifrin, et Quincy Jones. Il devient le premier
violoniste be-bop et le magazine américain 'Down Beat' crée pour lui une
catégorie violon dans ses référendums, cet instrument étant jusque-là inclus
dans 'instruments divers'. Dans les années 70 son travail de pionnier du violon
électrique attire l'attention d'artistes pop et rock, il enregistre avec Elton John et
participe à des tournées et enregistrements légendaires avec le groupe de Frank
Zappa "The Mothers of Invention", puis le "Mahavishnu Orchestra" de John
McLaughlin.
Dès 1975 il forme son orchestre et sʼimpose aux Etats-Unis comme lʼun des
leaders du mouvement jazz-fusion. Il fait des tournées mondiales et enregistre
une quinzaine dʼalbums qui se placent aux sommets des hit-parades américains
et se vendent en millions d’exemplaires. Son tout dernier album "The Atacama
Experience” est considéré comme l’une de ses meilleures productions, et en
2013 Ponty tourne toujours dans divers pays du monde avec son orchestre.
Il participe à des projets comme le Rite of Strings avec Stanley Clarke et Al Di
Meola, et en 2011 se joint au groupe mythique américain Return To Forever IV,
avec Chick Corea, Stanley Clarke, Lenny White et Frank Gambale pour une
tournée mondiale de 75 concerts sur 5 continents.
Ponty reçoit le "Trophée du Jazz 2007" en Allemagne, la médaille de "Chevalier
de la Légion d'Honneur" en France en 2009, la "Lifetime Achievement Award
2011" en Irlande, le célèbre altiste classique et chef d’orchestre russe Yuri
Bashmet lui décerne le "Grand Prix du Festival des Arts" à Sotchi en Russie en
2012, puis en novembre 2013 l'Excellence Française récompense lors d'une
cérémonie aux Invalides 8 artistes dont le designer Philippe Stark, la cantatrice
Natalie Dessay, le co-auteur d'Asterix Albert Uderzo et Jean-Luc Ponty pour le
jazz.
En 2012 Ponty joue ses oeuvres avec l'orchestre Pasdeloup au Théâtre du
Châtelet à Paris pour célébrer ses “50 ans de jazz innovateur”, puis avec des
orchestres symphoniques au Brésil, Russie et Hongrie entre 2012 et 2013.
En 2013 Herbie Hancock l'invite à la "Journée Internationale du Jazz" de
l'UNESCO à Istanbul. Ponty crée aussi un nouveau quartet avec sa fille Clara
Ponty, pianiste-compositrice et chanteuse, cette formation est invitée à se
produire en France et en Allemagne.

(Pour plus de details veuillez visiter www.ponty.com)
Biographie
JEAN LUC PONTY - version détaillée


Né à Avranches le 29 septembre 1942, fils de musiciens (son père est professeur de
violon, sa mère enseigne le piano et le chant), Jean-Luc entre à seize ans au
Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, avec le secret espoir de
devenir chef d’orchestre plutôt que concertiste. C’est à cette époque qu’il découvre le
jazz. Il sort du Conservatoire en 1960 avec un Premier Prix de violon et sera membre
de l’Orchestre des Concerts Lamoureux durant trois ans. Mais le jazz l’attire de plus
en plus. Il joue d’abord de la clarinette et du sax ténor avec des amateurs. Sa
passion grandit à l’écoute de Miles Davis et John Coltrane. Il prend alors son violon
pour aller faire des jams dans les clubs de la capitale avec les grands du jazz
hexagonal aussi bien que la crème des boppers américains exilés à Paris.
"Non, il n'est pas un élève…c'est un grand musicien et il a inventé un style nouveau
pour le violon » dit Stéphane Grapelli lors d'une interview dans le San Francisco
Chronicle en 1976.

____ En juin 1964, à l'âge de 21 ans, Ponty enregistre son premier album solo pour Philips
Jazz Long Playing (Universal/Emarcy). Son concert au Festival d’Antibes - Juan Les
Pins cette même année le révèle au public français et aux critiques internationaux.
Avec un son mat, rugueux et puissant, sans le moindre vibrato, il crée un style de
violon radicalement nouveau qui relance l’intérêt pour cet instrument dans la
musique de jazz. Les critiques de l’époque disent qu’il est le premier violoniste de
jazz à être aussi intéressant et excitant qu’un saxophoniste. Ce compliment révèle le
préjugé qui existe contre l’utilisation du violon dans le jazz moderne, un handicap
que Ponty combat avec succès dès ses débuts. Il se produit et enregistre avec les
meilleurs jazzmen européens. En 1966, il participe à un concert à Bâle en Suisse, qui
réunit les grands du violon jazz de l’époque, le danois Svend Asmussen, le français
Stéphane Grappelli et l’américain Stuff Smith. L’enregistrement de ce concert sort en
live sous le titre de Violin Summit. Ponty reçoit le Prix Django Reinhardt.

____ En 1967, John Lewis, du Modern Jazz Quartet, l’invite à participer au Festival de Jazz
de Monterey en Californie où sa première prestation devant le public américain fait
une très forte impression. Le producteur de disques Richard Bock le remarque et le
signe en exclusivité sur son label World Pacific (Electric Connection with the Gerald
Wilson Big Band, Jean-Luc Ponty Experience with the George Duke Trio). C’est
encore pour ce label californien que Frank Zappa écrit la musique de l'album solo de
Jean-Luc, King Kong, en 1969 (réédité par Blue Note). Élu meilleur violoniste de jazz
dans tous les référendums, sollicité de toutes parts, il participe à l’album Honky
Chateau d'Elton John en 1972 avant de s’installer en Californie en 1973. Il rejoint
alors le groupe The Mothers of Invention de Zappa, puis le Mahavishnu Orchestra de
John McLaughlin auquel il apporte sa remarquable contribution en 1974 et 1975 sur
scène et sur disque (Apocalypse avec le London Symphony Orchetra, Visions of the
Emerald Beyond). Chick Corea l’invite à participer à son enregistrement My Spanish
Heart avec Stanley Clarke. Utilisant d’abord l’amplification uniquement pour
augmenter le volume du violon, il le transforme en véritable instrument électrique en
expérimentant avec des appareils conçus pour la guitare et les claviers électriques,
tels que l’Echoplex, les phase-shifters, distortion, pédale wah-wah etc.

____ En 1975, Nesuhi Ertegun, fondateur légendaire du label Atlantic Records à New-York,
lui propose un contrat d’enregistrement en exclusivité qui lui laisse une liberté
artistique totale. Jean-Luc accomplit son rêve de former son propre orchestre et
d’enregistrer ses compositions. Parmi ses premiers albums, Aurora et Imaginary
Voyage jetteront les bases de son style, celui d’un véritable compositeur, violoniste
virtuose certes, mais utilisant avec autant de bonheur les claviers, et les
synthétiseurs notamment. De la musique classique, Ponty conserve les climats
orchestraux et les couleurs sonores. Du jazz, l’art des solos improvisés. Du rock,
l’énergie brute, le rythme carré et le goût de la recherche électronique.
Devenu l’un des leaders de la vague jazz-fusion
aux Etats-Unis, il sillonne la planète et enregistre entre 1975 et 1985 douze albums
chez Atlantic Records, qui atteignent tous le “top five” des hit-parades de jazz du
Billboard américain et vont par deux fois se placer parmi les 40 meilleures ventes
aux Etats-Unis, tous styles confondus. En 1984, un vidéo-clip révolutionnaire,
contenant des images accélérées, est produit par Louis Schwarzberg pour Individual
Choice. Ponty devient, avec Herbie Hancock, l’un des premiers artistes de jazz à
disposer d'un vidéo-clip. Dès 1986, il se produit également en soliste avec le New
Music Ensemble de Pittsburgh, le Radio City Orchestra de New York, et avec les
orchestres symphoniques d’Oklahoma City, Montréal, Toronto et Tokyo, qui
interprètent ses compositions.

____A la fin de son contrat avec Atlantic Records, Ponty enregistre deux albums pour
Columbia, The Gift of Time (1987) et Storytelling (1989). A l'occasion de concerts en
Europe en 1988 avec son groupe américain, il découvre à Paris de formidables
musiciens d’Afrique de l’Ouest. Frappé par leurs mélodies et leurs rythmes, il revient
dans la capitale en 1991 pour enregistrer Tchokola avec quelques uns d'entre eux
(Epic-USA). Il les emmène ensuite en tournée aux Etats-Unis et au Canada. En
France il reçoit une Victoire de la Musique pour l’ensemble de son oeuvre en 1992.
En 1993, de retour chez Atlantic, il poursuit la même direction rythmique tout en
revenant à son style mélodique sur l’album No Absolute Time, enregistré à Los
Angeles et Paris, avec des musiciens africains et américains.

____En 1995, Ponty enregistre un album avec le guitariste Al Di Meola et le
contrebassiste Stanley Clarke sous le nom de groupe “The Rite of Strings”. Ce super
trio acoustique se produit lors de tournées triomphales aux USA, au Canada, en
Amérique du Sud, en Europe et au Moyen Orient de juin à novembre. Ils se
réunissent en 2004 et 2007 pour tourner aux Etats-Unis, en Europe et en Amérique
du Sud.
Une compilation des enregistrements Atlantic, Le Voyage, sort en janvier 1996 sur
double CD (Rhino/WEA). A cette occasion, Jean-Luc reforme son groupe américain
pour des concerts très attendus de ses fans. L’un de ces concerts est enregistré à
Detroit aux Etats-Unis devant 6.000 personnes et publié en CD sous le titre Live at
Chene Park par Atlantic.

____ A partir de 97, Jean-Luc Ponty retrouve ses musiciens occidentaux et africains afin
de poursuivre cette vision musicale qu’il a initiée en 1991. C’est avec cette formation
entièrement francophone qu’il tourne pendant plusieurs années et qu’il est accueilli
triomphalement des îles Hawaï à la Russie en passant par l’Amérique du Nord, en
Europe de l’Ouest et de l’Est.
On dit que nul n’est prophète en son pays. C’est le cas de Ponty qui est très
rarement programmé dans les festivals en France, malgré l’intérêt de bon nombre
de fans de tous âges dans son pays natal.

____ En août 2001 il sort son nouveau CD Life Enigma sur son propre label (J.L.P.
Productions, Inc.). Un retour à son concept des années 70 avec une production très
moderne. Un Ponty multi-instrumentiste sur certains morceaux, merveilleusement
soutenu par ses musiciens sur d’autres : William Lecomte (piano), Guy Nsangué
Akwa (basse), Thierry Arpino (batterie) et Moustapha Cissé (percussions). C’est
avec ces mêmes musiciens qu’en septembre 2001, il donne un concert triomphal à
Avranches, sa ville natale en Basse-Normandie, où il joue pour la première fois
depuis les années 60 et où il reçoit les honneurs de la ville. Il est enfin reconnu par
ses compatriotes. il repart aux Etats-Unis en octobre et novembre 2001 pour une
tournée très suivie par son public, malgré l’incertitude qui règne à la suite des
attentats du 11 septembre.
C’est encore avec ces mêmes musiciens qu’il enregistre un concert mémorable au
superbe opéra de Dresde en Allemagne en mai 2001. Cet enregistrement intitulé Live
at Semper Opera est sorti en CD en juillet 2002 (J.L.P. Productions, Inc. – Koch
Records en Amérique du Nord et Le Chant du Monde/Harmonia Mundi en France et
en Europe).

____ En janvier 2003, Jean-Luc tourne en Inde pour la première fois, 7 concerts dans 6
grandes villes pour le Global Music Festival organisé par le violoniste Indien
L. Subramaniam. Jean-Luc Ponty, accompagné de son bassiste Guy Nsangué Akwa,
joue avec l’orchestre de Subramaniam et le batteur Billy Cobbham qui participe
également à cette tournée.
Le premier DVD de Jean-Luc Ponty In Concert sort en 2003 en Europe et en 2004
aux Etats-Unis. Il contient un concert filmé à Varsovie avec son orchestre en 1999 et
des suppléments, dont un film de 11 minutes montrant des images de Jean-Luc et de
son orchestre lors de tournées dans différents pays.

____ En 2004 JEAN LUC PONTY & HIS BAND tournent en France, Allemagne, Autriche,
Hongrie, Lithuanie et en Inde, pour le premier concert de cet ensemble à Bombay. Le
RITE OF STRINGS avec Stanley Clarke, Al Di Meola et JLP se réunit à nouveau pour
une tournée d’été aux Etats-Unis et Canada.
En 2005, Ponty participe à un nouveau projet nommé TRIO! en collaboration avec
Stanley Clarke à la contrebasse, et Bela Fleck au banjo, pour une tournée aux Etats-
Unis, Canada et Europe.

____ En 2006 JEAN LUC PONTY & HIS BAND tournent au Chili, Venezuela, Etats-Unis,
Europe, Russie, Dubai et en Inde. Ils enregistrent un nouvel album intitulé The
Atacama Experience avec deux invités prestigieux à la guitare, Allan Holdsworth et
Philip Catherine sur certains morceaux. Ce CD sort en juin 2007 chez Koch Records
aux USA-Canada et chez Universal Music en Europe, Russie et Turquie, et reçoit 4
étoiles dans le magazine de jazz américain Down Beat. La plupart des critiques
disent que c’est le meilleur album depuis Enigmatic Ocean. Des tournées de concerts
suivent la sortie de ce CD aux Etats-Unis, Canada et en Europe, en 2007 et 2008. Il
reçoit le “Trophée du Jazz 2007” en Allemagne.

____ Fin 2008 JEAN LUC PONTY & HIS BAND devient un quartet sans percussions pour
reprendre le ‘son Ponty’ des années 70 et 80 en version plus acoustique et jazzy.
L’année 2009 commence par un concert au prestigieux théâtre LA FENICE à Venise
et se poursuit avec des concerts dans différents pays d’Europe, ainsi que le tout
premier concert du JLP Band au Mexique.
En septembre 2009 Ponty et Chaka Kahn sont les invités du trio Chick Corea -
Stanley Clarke - Lenny White pour un grand concert au Hollywood Bowl à Los
Angeles, où Stevie Wonder se joint par surprise au spectacle pour une jam
improvisée. Quelques morceaux sont enregistrés avec JLP et Chaka Kahn et sortent
dans le CD du trio Corea-Clarke-White intitulé “Forever”, qui gagne une Grammy
Award aux Etats-Unis en février 2012 dans la catégorie “Best Jazz Instrumental”.
Puis en novembre 2009 le JLP Band fait une tournée aux USA qui commence à San
Diego en Californie et se termine à New York.

____ En 2010 JEAN LUC PONTY & HIS BAND tournent dans les Caraïbes, en Europe et en
Russie. Ponty fait aussi des concerts en duo en Europe avec le pianiste allemand
Wolfgang Dauner.

____ 2011 est une grande année pour JLP. Il se joint au groupe mythique américain
Return To Forever pour un projet de tournée mondiale intitulé RTF4 avec Chick
Corea, Stanley Clarke, Lenny White et Frank Gambale, un total de 75 concerts en
Australie - USA – Canada - Europe – Israel - Japon et Corée du Sud. Un CD et DVD
enregistrés lors de ces tournées sortira en 2012. Cette même année il joue avec son
quartette au festival de Jazz à Cork en Irelande, où le maire de la ville lui décerne le
prix “Légende du Jazz 2011".
En juin 2011 Warner-France sort Electric Fusion, un coffret de 4 CDs contenant
une compilation des albums que JLP a produits pour Atlantic Records entre 1975 et 1997.
Puis en novembre 2011 JLP réunit son groupe américain des années 80
sous le nom de Atlantic Years Band pour une tournée de 2 semaines au Chili, Argentine,
Brésil et Pérou.

____ Début 2012 le célèbre altiste et chef d’orchestre russe Yuri Bashmet invite Jean-Luc
Ponty a se produire avec son quartette au Festival des Arts à Sochi, et lui remet le
“Grand Prix 2012” de ce festival. Puis en avril un concert au Théâtre du Chatelet à
Paris est l’occasion pour JLP de célébrer “50 ans de jazz innovateur” avec un
programme très spécial: il joue ses oeuvres dont quatre premières mondiales avec
l’orchestre symphonique Pasdeloup, puis invite Stanley Clarke (contrebasse) avec
Bireli Lagrene (guitare), et réunit pour la première fois le trio mythique français qu’il
avait formé dans les années 60 avec Eddy Louiss (orgue Hammond) et Daniel
Humair (batterie).

____ En 2013 Ponty continue à se produire dans divers pays avec son quartette, et aussi avec des
grands orchestres symphoniques au Brésil, Russie et Hongrie.

Janvier 2013, JLP participe à un gala en l'honneur de l'anniversaire de Yuri Bashmet avec l'Orchestre symphonique d'État de la Nouvelle Russie à Moscou.
Puis, en avril, Jean Luc Ponty & His Band se sont produits au Jazz Festival de Cape Town, en Afrique du Sud. Toujours en 2013, Herbie Hancock l'a invité à se produire à Istanbul lors de la "Journée internationale du jazz" pour l'UNESCO avec un casting de stars du jazz telles que Wayne Shorter, John McLaughlin et George Duke pour n'en nommer que quelques-uns.

Jean Luc Ponty a également fondé un nouveau quartet avec sa fille, la pianiste-chanteuse-compositrice Clara Ponty pour des représentations en France et en Allemagne.
Jean Luc Ponty a également interprété sa musique avec les 89 musiciens de l'Orchestre philharmonique de Novossibirsk pour le Festival de Noël sibérien.

En août 2014, JLPonty a enregistré un album de trio de jazz acoustique intitulé D-STRINGZ avec Stanley Clarke à la contrebasse et le guitariste tzigane-français Bireli Lagrene, qui est sorti dans le monde entier sur Impulse/Universal en novembre 2015.
En septembre 2014, Jean-Luc a formé le Anderson Ponty Band avec Jon Anderson, cofondateur et chanteur du groupe de rock progressif britannique YES. Après la sortie de leur CD et DVD Better Late Than Never, ils ont tourné aux États-Unis et au Canada pendant un mois et à nouveau en avril-mai 2016.

En mai-juin 2017, Jean-Luc retrouve son groupe américain des années 80, Jamie Glaser à la guitare, Wally Minko aux claviers, Baron Browne à la basse et Rayford Griffin à la batterie, pour faire le "Atlantic Years Tour" aux USA depuis la côte to coast, revisitant la musique des années 70-80.
2017 / 2018 il fait plusieurs tournées avec son groupe “The Atlantic Years” dont les membres étaient dans son groupe des années 80 pour rejouer le répertoire de l’époque, pour le plus grand plaisir de ses fans. 

En juillet et août 2017, JLP a également collaboré avec Bireli Lagrene à la guitare et Kyle Eastwood à la contrebasse, ils se sont produits en trio acoustique dans des festivals de jazz d'été en France et en Espagne

(Pour plus de détails visitez www.ponty.com)
(juin 2013)





Biography
JEAN LUC PONTY


After studying classical violin at the Paris Conservatory, Jean-Luc Ponty turned to jazz in
the 60s. Thanks to his revolutionary style he collaborated with some of the best European
and American musicians such as Eddy Louiss, Daniel Humair, Niels-Henning-Ørsted
Pedersen, John Lewis, Lalo Schifrin, and Quincy Jones. He became the first bebop violinist
and U.S. jazz magazine ‘Down Beat’ created a violin category for him in its critics’ poll, until
then violin was in the ‘miscellaneous instruments’ category. His pioneering work on the
electric violin in the 70s attracted the attention of pop and rock musicians, he recorded with
Elton John and participated to several tours and legendary recordings with Frank Zappa’s
Mothers of Invention and John McLaughlin’s Mahavishnu Orchestra. In 1975 he founded his
own band and became one of the most prominent figures of the jazz-fusion movement in
the USA, selling millions of albums that all reached the top of the U.S. charts. Ponty's most
recent album “The Atacama Experience” is considered as one if his best and to this day
Ponty keeps touring with his band around the world.
Ponty also collaborates on occasional projects such as The Rite of Strings with Stanley
Clarke and Al Di Meola. In 2011 Ponty joined the mythical American group RETURN TO
FOREVER IV with Chick Corea - Stanley Clarke - Lenny White and Frank Gambale for a
world tour spanning on 5 continents.
Ponty received the 2007 Jazz Trophy in Germany, the medal of Chevalier de la Legion
d'Honneur in France in 2009, the 2011 Lifetime Achievement Awards in Ireland, and the
Grand Prix of the Sochi Arts Festival in 2012 in Russia from the hands of world famous
classical violist and orchestra conductor Yuri Bashmet.
In 2012 Ponty performed his music with Orchestre Pasdeloup for his 50-year career
celebration at the Theatre du Chatelet in Paris, then again with symphony orchestras in
Brazil, Russia and Hungary in 2012 and 2013.
In 2013 Herbie Hancock invited him to perform in Istanbul at "International Jazz Day" for
UNESCO with a cast of jazz stars such as Wayne Shorter, John McLaughlin and George
Duke to name a few. Ponty also founded a new quartet with his daughter, pianist-singercomposer
Clara Ponty which performed in France and Germany. Ponty also performed with
the 89 musicians of the Novosibirsk Philharmonic Orcherstra for the Siberian Christmas
Festival.
In 2015 Ponty has recorded the album called “D-Stringz”with Stanley Clarke on double bass
and Gypsy-French guitarist Bireli Lagrene on, released on Impulse/Universal. Jean-Luc will
tour
From 2014 through 2016 Jean-Luc has recorded and toured with the Anderson Ponty Band,
co-lead by Jon Anderson, cofounder and lead singer of British progressive rock band YES.
Since 2017 JLP has been performing around the world with his band revisiting the music he
wrote and recorded for Atlantic Records between 1975-1985. He also toured as a trio with
Gypsy-French guitarist Bireli Lagrene and Kyle Eastwood on double bass.

(more details and updated information at www.ponty.com)



Biography
Jean Luc Ponty - Detailed English version


Jean-Luc Ponty is a pioneer and undisputed master of violin in the area of jazz and rock.
He is widely regarded as an innovator who has applied his unique visionary spin that has
expanded the vocabulary of modern music.
The great American jazz violinist Stuff Smith hearing Ponty in the 60’s said “he is a
killer, he plays on the violin like Coltrane does on sax” (Jazz Encyclopedia In The Sixties
by Leonard Feather). In an interview with the San Francisco Chronicle in 1976, Stéphane
Grappelli said “No he is not a student … he is a great musician and invented a new style
on the violin”.
Ponty was born in a family of classical musicians on September 29, 1942 in Avranches,
France. His father taught violin, his mother taught piano. At sixteen, he was admitted to
the Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, graduating two years later
with the institution’s highest award, Premier Prix. In turn, he was immediately hired by
one of the major symphony orchestras, Concerts Lamoureux, where he played for three
years.
While still a member of the orchestra in Paris, Ponty picked up a side gig, playing clarinet
(which his father had taught him) for a college jazz band that regularly performed at local
parties. It proved a life-changing jumping-off point. A growing interest in the jazz sounds
of Miles Davis and John Coltrane compelled him to take up the tenor saxophone. Fueled
by an all-encompassing creative passion, Jean-Luc soon felt the need to express his jazz
voice through his main instrument, the violin.
So it was that Ponty found himself leading a dual musical life: rehearsing and performing
with the orchestra while also playing jazz until 3 AM at clubs throughout Paris. The
demands of this doomed schedule eventually brought him to a crossroads. “Naturally, I
had to make a choice, so I took a chance with jazz”, says Jean-Luc.
At first, the violin proved to be a handicap; few at the time viewed the instrument as
having a legitimate place in the modern jazz vocabulary. With a powerful sound that
eschewed vibrato, Jean-Luc distinguished himself with be-bop era phrasings and a
punchy style influenced more by horn players than by anything previously tried on the
violin; nobody had heard anything quite like it before. Critics said then that he was the
first jazz violinist to be as exciting as a saxophonist. Ponty’s notoriety grew with
remarkable leaps and in June 1964, at age 21, he recorded his debut solo album for
Philips, Jazz Long Playing (Universal/Emarcy). A 1966 live album called Violin Summit
united Ponty on stage in Basel, Switzerland with such notable string talents as Svend
Asmussen, Stéphane Grappelli and Stuff Smith.
In 1967, John Lewis of The Modern Jazz Quartet invited Ponty to perform at the
Monterey Jazz Festival in California. Jean-Luc’s first-ever American appearance
garnered thunderous applause and led to a U.S. recording contract with producer Richard
Bock for his World Pacific label. Jean-Luc returned to California in 1968 and 1969 to
perform and record the albums Electric Connection with the Gerald Wilson Big Band,
and Jean-Luc Ponty Experience with the George Duke Trio. Through the late-60s and
early 70s, Ponty achieved mounting critical praise and popularity across Europe. In turn,
the violinist soon found his signature talents in demand by top recording artists the world
over.
In 1969, Frank Zappa composed the music for Jean-Luc’s solo album King Kong (Blue
Note). In 1972, Elton John invited Ponty to contribute to his Honky Chateau #1 hit
album. In 1973, at the urging of Zappa who wanted him to join his band the Mothers of
Invention, Ponty migrated with his wife and two young daughters to America and made
his home in Los Angeles. He continued to work on a variety of projects - including a pair
of John McLaughlin/Mahavishnu Orchestra albums/tours (Apocalypse, Visions of the
Emerald Beyond). In the meantime he became a prolific composer, signed on as a solo
artist with Atlantic Records in early 1975, released his first album Upon The Wings Of
Music that same year and started touring with his own band.
For the next decade, Jean-Luc toured the world repeatedly and recorded 12 consecutive
albums as bandleader, violinist, keyboardist, composer and producer, which all reached
the top 5 on the Billboard jazz charts and sold millions of copies. Early Atlantic
recordings, such as 1976’s Aurora and Imaginary Voyage, firmly established him as a
figurehead in America’s growing jazz-rock movement. He went on to crack the top 40 in
1977 with the Enigmatic Ocean album and again in 1978 with Cosmic Messenger. In
1984, a revolutionary video featuring time-lapse images was produced by Louis
Schwarzberg for Individual Choice. Along with Herbie Hancock, Ponty became one of
the first jazz musicians to have a music video.
Besides recording and touring with his own group, Ponty also performed some of his
compositions with the New Music Ensemble of Pittsburgh, the Radio City Orchestra in
New York, as well as with symphony orchestras in Montreal, Toronto, Oklahoma City
and Tokyo. In the late-80s, his contract ended with Atlantic and Jean-Luc recorded a pair
of albums, The Gift of Time and Storytelling for Columbia.
On 1991’s Epic-released Tchokola, Ponty combined his acoustic and electric violins, for
the first time, with the powerful polyrhythmic sounds of West Africa. He also performed
for two months in the U.S. and Canada with a cast of African expatriates he had
encountered on the Paris music scene. In 1993, Ponty returned to Atlantic in impressive
fashion with No Absolute Time. Working with American and African musicians, Jean Luc
expanded on the explorations of Tchokola with a moving and soulful result. “There is a
whole scene in Paris of top-notch African musicians”, he says. “I was very curious and
wanted to educate myself in these rhythms, which were totally new to my ears.
In 1995, Ponty joined guitarist Al Di Meola and bassist Stanley Clarke to record an
acoustic album under the name The Rite of Strings. This all-star trio also undertook a sixmonth
tour of North America, South America, and Europe that earned them
intercontinental critical praise. They reunited for world tours in 2004 and again in 2007.
Ponty regrouped his American band in 1996 for live performances following the release
of a double CD anthology of Ponty’s productions for Atlantic Records entitled Le
Voyage. One of these concerts was recorded in Detroit, Michigan, in front of 6000 fans,
and released by Atlantic Records in February 1997 under the title Live at Chene Park.
In 1997, Jean-Luc Ponty put back together his band of Western and African musicians
pursuing this new fusion that he started in 1991. Together they toured for the next 3 years
in North America, Western and Eastern Europe and triumphed from the Hawaiian Islands
to Russia.
In August 2001, Jean-Luc Ponty released his new studio CD Life Enigma on his own
label (J.L.P. Productions, Inc.), a return to his concept from the 70s with a very modern
production. Ponty played all the instruments on some tracks and was joined by his band
members for superb performances on other tracks: William Lecomte (keyboards), Guy
Nsangué Akwa (bass), Thierry Arpino (drums) and Moustapha Cissé (percussion). Ponty
gave an extremely successful concert with his band in his native town of Avranches, in
the French province of Normandie, on September 21, 2001. He was also honored during
a special ceremony at City Hall, finally gaining recognition from his compatriots. He then
embarked on a very successful concert tour in the USA in October-November 2001,
receiving strong and loyal support from his fans despite the uncertainty that followed the
September 11 terrorist attacks. That same year, Ponty recorded a memorable concert with
the same musicians at the superb opera house in Dresden, Germany. This recording was
released in July 2002 on a CD entitled Live at Semper Opera (J.L.P. Productions, Inc.)
In January 2003, Jean-Luc toured in India for the first time, 7 shows in 6 major cities for
the Global Music Festival organized by Indian violinist L. Subramaniam. Jean-luc
brought along his bassist Guy Nsangué Akwa, both performed with Subramaniam’s band
and drummer Billy Cobham who was also a guest star on that tour. Ponty also did an
extensive tour across the U.S.A. in the Fall.
In 2004, Jean-Luc Ponty’s first DVD In Concert was released in Europe and in North
America (J.L.P. Productions, Inc.). It contains a live concert with his band mixed in 5.1
plus bonus materials, such as an 11-minute film of travels and backstage scenes. In
Concert is also available on CD in some countries.
Jean Luc Ponty & His Band toured in 2004 in France, Germany, Austria, Hungary,
Lithuania and India, for their first concert as a whole band in Bombay. Ponty also did a
reunion tour with Stanley Clarke and Al Di Meola as the Rite of Strings from June to
October 2004 in the U.S.A. and Canada.
In 2005, Ponty has been touring in North America and Europe with a new project called
Trio! in collaboration with Stanley Clarke on double bass and Bela Fleck on banjo.
In 2006 Ponty reunited “Jean Luc Ponty & His Band” and toured in the USA, Chile,
Venezuela, Western and Eastern Europe, Russia, The Middle East and India; they also
recorded a new studio album called The Atacama Experience with guitarists Allan
Holdsworth and Philip Catherine appearing on a few tracks. This new CD has been
released in June 2007 by Koch Records in North America and by Universal in Europe,
and received 4-stars in the US jazz magazine Down Beat as well as raving reviews
internationally. Most critics say that it is one his best since Enigmatic Ocean. Concert
tours followed the release of this album in the USA, Canada and Europe in 2007 and
2008.
At the end of 2008 “Jean Luc Ponty & His Band” became a quartet without percussion, a
return to the ‘Ponty sound’ of the 70s-80s in a jazzier version.
2009 started with a concert at the prestigious LA FENICE theatre in Venice, Italy,
followed by more concerts overseas and a first appearance of JLP’s band in Mexico. In
September Ponty performed as a guest of the Chick Corea - Stanley Clarke - Lenny
White Trio along with Chaka Khan for a special evening at the Hollywood Bowl, with
Stevie Wonder showing up by surprise for a jam at the end. Then in November JLP &
His Band embarked on U.S. tour that started in San Diego, California and ended in New
York City.
In 2010 Ponty is scheduled to perform with his band in the Caribbean, Europe and Russia
and also did several concerts in Europe as a duet with pianist German pianist Wolfgang
Dauner.
2011 has been a great year for JLP. He received the "Jazz Legend Award" from the
Mayor in Cork, Ireland after his performance with his band at the Guinness Jazz Festival.
Altogether JLP performed 88 concerts in 2011, 75 of which with "Return To Forever IV"
(36 in the USA - 21 in Europe - 6 in Australia - 6 in Japan - 2 in South Korea - 1 in
Israel). The November tour in South America with the "Atlantic Years Band" was also a
big highlight, a reunion of Jean Luc's American band members from the 80s.
2012 started with a concert in Sochi, Russia where world famous classical violist and
conductor Yuri Bashmet remitted the Grand Prix of the Sochi Arts Festival to Jean Luc
after his performance with his band. Then in April Jean-Luc gave a very special concert
celebrating his 50-year career at Theatre du Chatelet in Paris, for which he performed his
music with the Concerts Pasdeloup symphony orchestra and also with guests artists
Stanley Clarke, Bireli Lagrene, Daniel Humair and Eddy Louiss.
In January 2013 JLP participated to a gala in honor of Yuri Bashmet’s birthday with the
State Symphony Orchestra New Russia in Moscow. Then in April Jean Luc Ponty & His
Band performed at the Jazz Festival in Cape Town, South Africa. Also in 20013 Herbie
Hancock invited him to perform in Istanbul at "International Jazz Day" for UNESCO
with a cast of jazz stars such as Wayne Shorter, John McLaughlin and George Duke to
name a few. Ponty also founded a new quartet with his daughter, pianist-singer-composer
Clara Ponty for performances in France and Germany. Ponty also performed his music
with the 89 musicians of the Novosibirsk Philharmonic Orchestra for the Siberian
Christmas Festival.
In August 2014 Ponty has recorded an acoustic jazz trio album entitled D-STRINGZ with
Stanley Clarke on double bass and Gypsy-French guitarist Bireli Lagrene, which was
released worldwide on Impulse/Universal in November 2015.
In September 2014 Jean-Luc formed the Anderson Ponty Band with Jon Anderson,
cofounder and lead singer of British progressive rock band YES. Following the release of
their CD and DVD Better Late Than Never they toured in the U.S. and Canada for a
month and again in April-May 2016.
In May-June 2017 Jean-Luc reunited with his American band from the 80s, Jamie Glaser
on guitar, Wally Minko on keyboards, Baron Browne on bass and Rayford Griffin on
drums, to do the "Atlantic Years Tour" in the U.S.A. from coast to coast, revisiting the
music from the 70s-80s.
In July and August 2017 JLP also collaborated with Bireli Lagrene on guitar and Kyle
Eastwood on double bass, they performed as an acoustic trio in summer jazz festivals in
France and Spain.

(more details and updated information at www.ponty.com)


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pour permettre la réalisation et adaptation sur 2 archets par l'excellent archetier Français François Grimaux


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