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- Le VIOLON JAZZ et les Violonistes de jazz célèbres de Michel Warlop à nos jours |
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Didier LOCKWOOD - 1956 / 2018 |
__ Didier Lockwood à ses débuts
__ Didier Lockwood jeune violoniste de jazz
__ Didier Lockwood violoniste de jazz Français
__ Didier Lockwood à l'époque de ses premiers disques
__ Didier Lockwood portrait
__ Didier Lockwood pochette de Surya son premier disque
__ Didier Lockwood violoniste de jazz confirmé en concert
__ Didier Lockwood en concert
__ Didier Lockwood photo presse
__ Didier Lockwood photo promotion disque
__ Didier Lockwood avec Magma
__ Didier Lockwood pochette disque "Out of Blue"
__ Didier Lockwood en concert / festival
__ Didier Lockwood en concert
__ Didier Lockwood en concert
__ Didier Lockwood pochette disque "Le Kid"
__ Didier Lockwood pochette disque DLG group
__ Didier Lockwood en concert
__ Didier Lockwood en concert
__ Didier Lockwood en concert
__ Didier Lockwood en concert
__ Didier Lockwood avec Eva Slongo et Fiona Monbet chez S.Grappelli
__ Didier Lockwood devant le piano et le portrait de Stéphane Grappelli
__ Didier Lockwood photo de groupe pendant le tournage du film 20 ans après ça swing chez Grappelli
__ Didier Lockwood mariage avec Patricia Petibon
Didier Lockwood - Violoniste de jazz
Didier Lockwood nait à Calais le 11 février 1956 dans une famille de musiciens et d'artistes, d'un père violoniste et professeur de violon d'origine britannique et d'une mère peintre amateur. Didier Lockwood a baigné dans la musique dès sa plus tendre enfance. il entre au conservatoire à Calais à l'age de 6 ans.
En plus de l’école et des compétitions de natation, le jeune violoniste suit quotidiennement les cours du Conservatoire et de son professeur particulier.
Il reçoit l’enseignement exigeant de l’excellente méthode Karl Flesh, qui lui permet de développer un prodigieux délié des doigts de sa main droite. Cette technique lui sera précieuse pour aborder le jazz.
Didier Lockwood intègre l’Orchestre lyrique du Théâtre Municipal de Calais à 13 ans. Il en a 16 lorsqu’il se voit doublement récompensé de ses efforts et de sa virtuosité en remportant le Premier Prix de violon du Conservatoire National de Calais, ainsi que le Premier Prix national de musique contemporaine de la SACEM pour sa composition pour violon préparé.
Il découvre à cette époque une autre approche de la musique, axée sur la tradition orale, c'est à dire "à l'oreille".
Bien qu’il soit reçu premier à l’examen final de l’École Normale de musique à 17 ans, il préfère rejoindre le légendaire groupe Magma plutôt que de tenter l’entrée au Conservatoire National de Paris.
Avec le bagage d'une solide formation classique, Didier Lockwood s'oriente très vite vers le jazz sous l'impulsion de son frère ainé Francis pianiste qui le lui a fait découvrir.
Il amplifie son violon et expérimente de nouvelles façons de jouer du violon.
Il quitte donc le monde classique en 1973, et fait ses débuts au sein du mythique groupe de jazz-rock Magma, aux côtés du percussionniste Christian Vander, puis rejoint en 1976 le groupe Zao, créé par deux anciens membres de Magma et ensuite Surya.
Dès 1978, il entre par la grande porte dans le monde du Jazz en travaillant notamment avec André Ceccarelli, François Jeanneau, Didier Levallet et Henri Texier.
Il rencontre le producteur Jean Marie Salhani, qui le propulse sur l'avant de la scène du jazz Français au travers de plusieurs disques enregistrés sous le label JMS
Dès lors, il abordera pendant près de dix ans toutes les formations qu’il affectionne toujours aujourd’hui : du trio à cordes au passage en solo, du quartet au groupe de fusion, sans oublier quelques rencontres inoubliables, d’UZEB à Gordon Beck ou de Martial Solal à Michel Petrucciani. Il enregistre avec le guitariste Jean Marie Ecay
En 1985, son travail est récompensé par une Victoire de la Musique. Il en remportera d'autres ensuite.
Depuis, il n'a eu de cesse d'aller à la rencontre des musiciens de tous horizons, sortant des sentiers battus et déplaçant des frontières entre les esthétiques. Martial Solal, Gordon Beck, Michel Petrucciani, Aldo Romano, André Ceccarelli, Jean-Paul Céléa, Miles Davis, Lenny White, Marcus Miller, Mike Stern, Krzesimir Debski, Herbie Hancock, Barbara, Richard Galliano, Claude Nougaro, les frères Marsalis, Jacques Higelin, Mama Béa, Natacha Atlas, N'Dialé, ne sont que quelques noms choisis dans la riche carrière sur scène de Didier Lockwood.
En 1994, il fête ses 20 ans de carrière, marqués par près de 1800 concerts à travers le monde et de nombreuses récompenses.
L’année suivante, il réalise son premier album américain: New-York Rendez-vous.
Enrichie par plus de 4.000 concerts et quelques tours du monde, la musique du violoniste a atteint sa pleine maturité, qu’il transmet dans de nombreuses master classes autour du monde et, depuis 2001, au sein du Centre des Musiques Didier Lockwood de Dammarie Les Lys, le CMDL, son école d'improvisation, désormais intégré dans le pôle d’enseignement supérieur de Paris-Boulogne-Billancourt.
Par ailleurs, Didier élabore en 2005, avec sa compagne d’alors et aujourd’hui ancienne épouse, la chanteuse lyrique Caroline Casadesus, un spectacle inédit, le Jazz et la Diva, qui croise les horizons musicaux, de prime abord antinomiques, du jazz et du classique. Ce spectacle suscita auprès du public un engouement tel, que la création d’un second volet s’est imposée d’elle-même en 2008, et chacun des deux opus a fait l’objet d’un album.
La même année, il enregistre en duo avec son frère Francis, l’élégant et intimiste album «Brothers».
Après plusieurs années de tournée à travers l’Europe aux côtés de Mike Stern, puis de Billy Cobham, John Abercrombie et Victor Bailey, il reforme le Didier Lockwood Group (DLG), avec Jean-Marie Ecay, Paco Séry et Linley Marthe.
Simultanément, Didier réunit aujourd’hui ses plus emblématiques compagnons de route pour célébrer en 2013/2014 ses quarante années de carrière, au fil desquelles les distinctions n’ont pas manqué : Les Victoires de la Musique, le Django d’or, le Prix de la Sacem et de l’Académie du Jazz, le Prix Django Reinhardt, ou encore son élection au rang de Chevalier de la Légion d’honneur et d’Officier du Mérite National et des Arts et Lettres.
Didier Lockwood a toujours été un artiste engagé, et notamment sur le champ de l'éducation. Il est auteur d'une méthode d'improvisation intitulée Cordes et âmes (prix Sacem 2002).
Il a eu la charge de la vice-présidence du Haut conseil de l'éducation artistique et culturelle le 19 octobre 2005, confiée par les deux ministres de la Culture et de la Communication, et de l'Éducation nationale.
Il est aussi missionné de rédiger un rapport sur l'éducation musicale en France, où il défend notamment le besoin de démocratiser l'enseignement musical et le rendre accessible au plus grand nombre, qui soulève la controverse parmi les professionnels de l’enseignement musical.
Le dernier évènement marquant sa carrière de violoniste de jazz est le tournage de séquences du film "20 ans après ça swing chez Grappelli" avec Fiona Monbet, Eva Slongo, Noe Reinhardt, Ninine Garcia, Jean Luc Viret.
Un peu plus d'un mois après, Il décède subitement d'une crise cardiaque après un concert avec Sanya Kroitor au Bal Blomet sans doute un peu trop endiablé en rapport avec le surnom
de "Monsieur 100 000 volts" dont l'avait affublé la presse.
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Didier LOCKWOOD
Discographie non exhaustive et rééditions
Discographie complète des participations de Didier Lockwood aux albums d'autres musiciens
https://www.epistrophy.fr/discographie-de-didier-lockwood.html
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